19 Mar
19Mar

Quelques mots sur le désert de Chegaga, Maroc. Le désert de Chegaga, situé dans le sud-est du Maroc, est l'une des plus vastes étendues de dunes du pays, rivalisant avec le célèbre désert de Merzouga. Accessible depuis la ville de M'Hamid, ce désert se distingue par ses paysages grandioses et ses dunes impressionnantes, dont certaines atteignent jusqu'à 300 mètres de hauteur. Des Paysages époustouflants : Les dunes de Chegaga offrent un spectacle naturel fascinant, avec des vagues de sable doré s'étendant à perte de vue. Les couchers et leviers de soleil y sont particulièrement spectaculaires, teintant le sable de nuances dorées et rosées. Contrairement à Merzouga, plus touristique, le désert de Chegaga est moins fréquent, offrant une expérience plus sauvage et authentique. Les visiteurs peuvent y découvrir la vie des nomades et passer des nuits sous les étoiles dans des camps berbères traditionnels.

Arrivé à Marrakech, on va maintenant prendre la route avec une fourgonnette pour passer la montagne de l'Atlas et se retrouver dans le désert de Chegaga.

Bonjour. Après une nuit pas trop mauvaise, certainement due à la fatigue du voyage de la veille, je voilà réveillé à 7h du matin et découvre le paysage qui nous entoure. Les douze du groupe se sont divisés pour remplir les quatre tentes installées, je me suis mis avec le groupe des ronfleurs, et oui, il semble que je suis un ronfleur par intermittence, nous sommes donc trois dans la tente.

Programme de la journée, qui va être chargé, plus distribution du chèchè, (une sorte de voile pour se protéger la tête du soleil et du vent sec du désert) nos guides sont des Berbères.

Karid, le chef de la caravane m'a trouvé tout de suite mon nom, Ali Baba

La première journée sera assez dure. Nous franchirons une petite montagne par un col. Un chemin que nous découvrirons lorsque nous arriverons à ses pieds, il est tracé aussi pour les chameaux. Nous ne sommes pas encore dans le désert donc il faut franchir cette montagne pour y arriver. Je traîne la patte car monté n'est pas mon fort, mon avantage, c'est que j'ai de l'endurance.

Première nuit à la belle étoile, pour admirer le ciel, quoiqu'avec un trois-quarts de lune, difficile de voir un ciel constellé. L'organisation est excellente, la caravane est scindée en deux, le bivouac part en premier avec les tentes pour les monter, ainsi lorsque le groupe arrive, tout est en place, les chapiteaux pour dormir et l'emplacement pour le dîner.

Au milieu de nulle part, surgit une baraque, (genre ferme) une famille vit là avec quelques moutons, mais ils ne sont pas n'importe où, il y a un puits d'eau potable à quelques dizaines de mètres, alimenté par des plaques solaires. C'est incroyable de rencontrer de l'eau là, alors qu'au loin tout est sec, et qu'un léger vent constant te dessèche la gorge.

Un moment donné, voyant, la caravane arrive, une femme arrive avec ses deux enfants et nous présente des bijoux faits mains. Le chef de la caravane parle un peu avec elle et quelques-uns de nous achètent. 


Les soirées sont agréables autour d'un feu de camp, un soir ils nous montreront comment ils font le pain.

Les petits déjeuners sont copieux. Nous en avons besoin pour les journées. Après deux ou trois heures de marche, nous avons droit à un réconfort avec une orange et quelques dattes.

Prêt pour le départ, une nouvelle journée commence. Les nuits sont assez fraîches entre 5 et 10 C. J'ai décidé de dormir dans la tente des ronfleurs, fini à la belle étoile. Il ya une tente à gaz (péto/femmes.) ça n'est guère mieux, mais ça rigole au top. La chaleur commence ensuite vers 8h30/9h et monte rapidement dans la journée avec toujours un léger vent sec, qui te dessèche la bouche et les lèvres.

Les journées se succèdent aux journées. Combien de kilomètres pouvons-nous parcourir par jour ? Franchement, je ne sais pas, nous suivrons les berbères et leurs chameaux. Nous sommes dans l'immensité du désert, des dunes de sable de tous côtés. C'est franchement beau et impressionnant à la fois.


Nous sommes au quatrième jour de marche, et l'on peut dire que l'on est en plein désert, des dunes de partout, Karid m'explique qu'il se repère par rapport aux très hautes dunes, il y en a quelques unes. , celle-ci ne bougent pas, quelque chose soit le vent qui les harceler, alors que les petites dunes peuvent évoluer par rapport au vent. C'est quand même une immensité, je me demande ce que je ferais sans guide et caravane ?? Si tu marches un peu trop en arrière et te laisses distancer, d'un seul coup, plus de personnes, ni caravane, ni groupe, ils ont disparu derrière une dune, heureusement qu'il y a les traces des chameaux dans le sable, pas le temps d'avoir disparu à cause du vent. OUF !!

Ce jour-là, nous avons marché toute la matinée, et une fête de l'après-midi. Quand nous arriverons les tentes sont montées, et après s'être légèrement reposé, tout le monde a décidé d'escalader la grande dune face à nous, pour admirer le coucher du soleil. Quelle hauteur fait-elle 120, 150 m ?? Ça paraît simple, pourtant la montée sera pénible avec un vent qui souffle de plus en plus fort du visage, il te rentre de partout et il faut faire attention aux yeux. Je ferai des efforts pour atteindre le 1er. sommet, car, quand tu montes tes pieds s'enfoncent, ce qui fait que tu montes en fait très très peu par contre, tu te fatigues vite.

Ce jour-là nous aurons droit à un magnifique coucher de soleil.

Le soir tout le monde dévore. Chaque soir, nous avons un plat différent, les cuisiniers font de leur mieux c'est excellent. il faut penser qu'ils travaillent avec les moyens du bord.

Le vent continue à souffler toute la nuit d'une façon brutale ainsi que dans la matinée Karid, le chef de la caravane décide de rester sur place. Trop dangereux d'avancer par ce vent, au risque de se perdre. Pour passer le temps nous ferons, pour ceux qui n'ont pas profité des dromadaires car préférant marcher, une excursion autour du camp, nous invitons à boire le thé à l'abri des tamaris.

Le jour suivant, le vent s'est calmé et le chef nous promet une surprise. Nous nous mettons en route pour arriver au prochain campement, etoui les caravaniers doivent chaque jour démonter les tentes, les charger sur les chameaux et remonter les tentes plus tard pour un nouveau campement. Parfois, Karid le chef de l'expédition, hésite de l'un à l'autre car il n'y a pas de communication entre la première caravane et la deuxième. Il faut donc trouver le campement. Je suppose que c'est toujours le même endroit plus ou moins mais dans toutes ces dunes, on peut se perdre facilement, être désorienté, même les habitués.

On est encore plein de sable de la veille, il s'est infiltré partout.

Arrivé au camp, Karid nous demandons de le suivre et tout le petit groupe se met en marche, chacun se demandant quelle est la surprise, où nous emmène-t-il ?

Un puits ! incroyable, en plein désert, au milieu des dunes, un puits. Il ya de l'eau, chacun aura le droit de recevoir une eau d'eau pour se rincer. Tout le monde se met torse nu et chacun s'arrose son voisin. Un eau par personne, il ne s'agit pas de gaspiller le précieux liquide, il est précieux pour les caravanes qui passent ici.

Personne ne s'est réellement mis à poil, ce qui fait que le short et les chaussures sont un peu mouillés mais bon on fait avec.

Nous voilà repartis. Le soir, les Chameliers laissent leurs chameliers libres, ce qui fait que le lendemain matin ils sont éparpillés un peu partout, parfois à 1 km. Ils sont obligés de monter sur les dunes pour voir où sont leurs animaux. chacun ayant mangé le peu d'herbe qui pousse, que ce soit de jeunes tamaris ou d'autres plantes.

Quand ils ne veulent pas qu'ils aillent trop loin, ils leur attachent une patte.


Le parcours se termine, cela fait sept jours que l'on est dans le désert. Dernier repas sous les tentes et grande surprise en sortant du dîner. La dune est éliminée, ils ont mis des bougies et ont formé un cœur. Belle attention.

La soirée d'adieu se fera avec des chants arabes ou berbéres ? Nos guides s'en donnent à cœur joie.

Retour en 4x4 pour quitter le Sahara et première nuit à l'hôtel où nous retrouverons la civilisation. 

Photo de groupe pour terminer.

Je peux vous assurer que la baignoire était remplie de sable, qu'est-ce que ça fait du bien de se sentir propre.

Après ce beau périple, de retour à Marrakech, nous arriverons à deux endroits, une fois pour déjeuner, une autre fois dans une qasbah avec différentes sortes de boutiques pour des achats de fabrication locale et artisanale.

Petite histoire du pipi/popo

 = Quand tu changes de nourriture, de climat et à cela ajouté les nerfs, car tu ne sais pas ce que tu vas rencontrer, surgissent tous les problèmes de diarrhée, plutôt que de constipation, et normalement, tout le monde y passe. Alors, pour pipi/popo, ou déféquer, tu cours rapidement te cacher derrière une dune, si c'est possible, ou tu t'éloignes légèrement du groupe, mais tu ne pourras pas te retenir alors il faut mieux baisser son pantalon que de faire dedans. Arrivé au camp, Oscar, le coach, désigne un endroit pour les besoins, ou devant ou derrière selon les distances du terrain, à un minimum de 200m. Après chacun va plus ou moins loin. Le papier hygiénique est brûlé, quoique parfois il faut un certain temps pour l'allumer, vu que le vent souffle, et selon les briquettes que tu as emportées. Quand à vos besoins, vous les recouvrez de sable. Les deux premiers jours, à peine déféqué, que des dizaines de mouches apparaissaient, sorties de je ne sais où ? Puis pénétrant en profondeur dans le désert, plus rien.

Un conseil. N'oubliez jamais de passer à la pharmacie avant de prendre le nécessaire afin de régler le problème de diarrhée le plus rapidement possible.

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